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dimanche, 06 mai 2018

Dans la brume (épaisse)

Petite mise en contexte pour les non québécois : si on vous traite d'épais ou d'épaisse, ce n'est pas votre tour de taille qui est remis en question. Non non, rassurez-vous. C'est juste votre QI! Ça va alors, non? De nos jours, dans notre société "moderne", il vaut mieux être attaqué sur notre bêtise (surtout si elle est avérée) que sur nos kilos en trop, gardons les priorités aux bons endroits.

Cela dit, ça explique que je n'aime prendre le S2 qui va plus ou moins de Villeneuve à Lausanne, voire plus loin, mais plus loin, c'Est trop loin déjà. Par contre, le S2 a le tort de s'arrêter à Epesses... et de l'annoncer à voix haute d'un ton dédaigneux que je ne peux m'empêcher de prendre un peu perso sur le coup. Heureusement que je suis la seule à comprendre l'insulte, ce qui contribue à la minimiser.

Revenons-en à nos moutons...

dans la brume, paris, daniel roby, romain duris,Olga Kurylenko, le plus beau c'est l'affiche

Il y a 2 semaines j'ai vu "Dans la brume". De Daniel Roby. Un montréalais en plus. Chacun sait qu'être montréalais est à mes yeux un gros avantage. Cela dit, je n'avais rien vu de Daniel R. Et oui, j'ai vérifié sa filmographie sur Wikipedia, des fois que. Par contre, le monsieur n'est pas désagréable à regarder... Si j'avais su ça plus tôt, j'aurais peut-être été plus indulgente!

J'ai sauté sur l'occasion de gagner des billets chez Pathé. Je me contente pas de participer à un tirage. Je les gagne. Et encore heureux, car ça m'aurait un peu énervée de payer pour ça...

En même temps, je le savais. Le lendemain de mon gain, j'ai entendu les twi-twits à Fifi. Et disons que vu la critique lapidaire (ça c'est normal) et assassine (ça ça l'est moins), j'étais un peu refroidie...

Par contre, le fait que le film reste aux Galeries à 3 séances par jour pendant 3 semaines (voire même 4!) m'a fait douter. D'ailleurs, actuellement Isle of dogs est déjà réduit à une unique séance à 18h15 (sauf le dimanche) (jour où je pouvais/voulais y aller bien sûr)... Ça a en dit sur la proximité immédiate de la fin du monde, par brume ou autre. Du coup, monsieur P et moi nous y sommes risqués. Et on était pas seuls dans l'infortune non plus... Je sais pas si ça console ou désole, car, forcément, certains avaient payé pour!

Le pitch :

Une famille moderne, monsieur (Romain Duris) et madame (Olga Kurylenko) (qui montre qu'être James Bond girl mène à tout) (la pauvre) sont séparés mais vivent en parfaite intelligence de chaque coté de la rue. Monsieur est photographe (il me semble) et revient d'un voyage au Canada (modeste contribution de la coprod : un album photo des Rocheuses). Madame est une scientifique. Une vraie hein. 

Ils ont une fille. Victime d'une maladie de plus en plus fréquentes chez les enfants, la faute à la pollution sûrement, asthme puissance 1000000000, nécessitant de vivre dans une énorme bulle bien équipée avec connexion wifi avec les autres mômes affectés dans leur bocal.

Un tremblement de terre. Romain décide de traverser la rue pour vérifier la batterie de sa fifille. Et voit la brume, ze mist, façon mega smog, envahir Paris (et le reste aussi?) et tuer chaque parisien tête de chien qui la respire. La brume montant montant, il va récupérer son ex, abandonne sa fifille bien à l'abri dans sa bulle tant que la batterie marche et envahit l'appartement d'un charmant couple de petits vieux qui a son appart au 6ème. La brume est équitable, les habitants des chambres de bonne sont épargnés car la brume s'arrête pile au pied du 6ème. Ouf! Mais est-ce que ça va s'arrêter là? Suspense affreux.

S'ensuit de multiples péripéties plus ou moins ridicules et mal fichues qui illustrent que c'est chacun pour soi et que même à Montmartre, encore à l'abri, ça peut barder. Où est Amélie Poulain quand on en a besoin?

Le but de tout ça est un peu répétitif : changer la batterie de fifille, trouver un masque à gaz (méga placement de produit par Dräger) (des masques à gaz dont les cylindres durent super longtemps et qui restent soudés à ton visage dans toutes les péripéties que tu fais) (je sais pas si ça leur rapportera mais ça m'a donné envie de faire acheter un nouveau détecteur de gaz à l'usine...), trouver une combinaison étanche, et on répète. Alors que la brume monte... Tout ça résulte en la mort de madame qui se sacrifie (pour rien) pour sauver fifille dont la batterie défaillait, la mort du couple de petit vieux en mode Titanic sur leur lit et Romain qui se demande comment ça va bien pouvoir finir car la purée de pois lui monte littéralement au nez...

Et là, méga spoiler!!!

Les mômes dans leur bubulle qui n'ont plus de parents pour leur changer la batterie réalient qu'ils peuvent vivre hors de la bulle dans la brume. Si si! Donc la fifille à Romain le pige aussi. Un peu tard pour madame, dommage... Et qui c'est qui finit dans la bubulle??? Romain voyons!

Bref, j'ai trouvé ce film ridicule, pas très bien joué (pas vraiment par manque de talents, par des dialogues insipides au possible) (cela dit, fifille joue comme un pied) (la comparaison avec le petit garçon de Jusqu'à la garde, vu quelques semaines avant, ne joue vraiment pas en la faveur de fifille), pas très bien fichu, pas très bien réalisé.

Même pas assez ridiculement nul pour être drôle! Pourtant ça aurait pu l'être...

Seul point positif : les images de Paris remplie de brume. Ça c'était spectaculaire, même si on le montre 5-6-10-25 fois! Mais à part ça, ... 

Une idée avec du potentiel, c'est clair, une métaphore à peine voilée des effets insoupçonnés sur nous de la pollution mais un scénario mal fichu au possible... Dommage!

dimanche, 09 octobre 2016

Ce qu'il ne faut pas dire... (*)

( (*) Titre d'un film québécois dont M. S m'a parlé en trouvant que l'héroïne me ressemblait. Ce que j'avais pas forcément bien pris, n'ayant pas vu le film mais ayant lu les critiques du coup. Ce qu'il ne faut pas dire à M. S, c'est "sauna" par contre ;-) oui oui, inside joke inside quoi (ça me met en joie, que demande le peuple) )

 

En cette veille de 2ème semaine d'audit (et ce sera la pire à ne pas en douter), les dimanche me stressent. Juste parce que ce sont des dimanche. Cest bête. Du coup, je rumine depuis 8 jours mon sujet et j'arrive pas à l'écrire. C'Est encore plus bête!

Bref...

Juste la fin du monde, de Xavier Dolan.

Vous vous souvenez peut-être, Cannes, les critiques, les larmes de Xavier, les méchantes critiques étatsuniennes, tout ça, tout ça? Depuis le mois de mai, je piaffais d'impatience. Et là, c'est fait depuis 8 jours... et euh ben... je suis pas totalement en désaccord avec les méchantes critiques étatsuniennes. CE qui me met dans tous mes états. Non mais, Trump quoi! Bon, c'est encore Obama, ça va.

Remise dans le contexte (qui ne dira pas grand chose aux non montréalais)

Montréal, 2002. Je dirais même plus, l'Espace Go, cette salle géniale où j'ai vu tant de chouettes trucs. Le roi se meurt, pour la 2ème fois. Oreste, the reality show. Les règles du savoir vivre dans la société moderne (avec la brillantissime ANdrée Lachapelle) (suivie du pas terriblissime Music Hall, où tout le monde partait mais où nous étions restés, warriors jusqu'au bout!). Et... Juste la fin du monde. Les 3 dans la même saison! Les 3 mis en scène par Serge Denoncourt. 3 moments grandioses, chacun dans leur genre.

Juste la fin du monde, je me suviens, c'était le soir où les comédiens viennent rencontrer leur public. Et je suis restée sans voix devant Luc Picard, génial dans le rôle d'Antoine. Et surtout devant Anne Dorval, magnifique en Catherine. J'avais envie de lui dire plein de trucs mais rien n'était sorti. En mode poisson rouge. Je sais même pas si j'ai réussi à vraiment dire "j'ai adoré". L'Auditeur que j'ai un peu malmené la semaine dernière ne m'aurait pas reconnue tant je suis sûre qu'il aurait adoré me voir en mode muet, histoire de ne pas démonter publiquement ses arguments fallacieux.

Et oui, pour moi, Anne Dorval, c'est d'abord Chambres en ville (no comment!!) mais ensuite plein de pièces où elle était toujours sublime. Elle ne dira peut-être pas grand chose aux non québécois, à part ceux qui ont vu 2 films de Dolan. Le premier, J'ai tué ma mère, que j'ai vu et aimé à Lausanne même si j'en avais déjà tant entendu parler à Montréal. Et Mommy, que j'ai vu et adoré à Montréal avec ma mommy à moi (que j'ai moins malmenée que dans le film quand même).

Bref, j'avais adoré Juste la fin du monde et quand j'ai entendu dire qu'Anne Dorval avait mis le petit Dolan sur la piste, je me suis dit "génial" vu que jusqu'ici j'avais adoré tous les Dolan. Sauf Les amours imaginaires et Laurence anyways. Mais seulement parce que je les ai pas vus encore, sûrement. Ah la la, Tom à la ferme! Et Mommy... encore des frissons en repensant à une des scènes finales...


 Bref, j'avais de l'espoir...

Et ce, malgré la controverse cannoise... Je suis naïve des fois (M. S le confirmera)! MAis j'avais envie d'aimer Juste la fin du monde!

J'y croyais dur comme fer jusqu'au... 1er octobre 2016!

Sans compter la stupidité de l'achat de places réservées au Pathé Galeries. Donc maintenant tout le monde veut être assis à sa place à lui... ET quand tu arrives en retard, est-ce qu'on fera se lever toute une rangée, voire se déplacer un malotrus qui se serait accaparé notre bien le plus précieux du moment, c'est à dire notre place réservée à nous pour ces 2 heures. ENfin moins vu qu'on est en retard! Bref, idée débile à mon avis... Et j'allais reparler de M. S au cinéma mais non, je vais m'abstenir ;-)

Donc finalement, évincée de la place H4 alors que j'étais en H8, assise pas à ma place, I1 (je suis une rebelle!), j'attendais pleine d'espoir.

Ca a plutôt bien commencé avec Gaspard Ulliel en Louis. Totalement ça. Mieux que Serge Denoncourt à l'époque. Et franchement très très beau à regarder... Pas la première que je le trouve mais les gros plans abondants forcent l'admiration. Même M. S a l'air d'un pichou à coté de lui ;-) Bon et pas que beau. Totalement dans le personnage. Contemplatif, nostalgique, inquiet, triste. Et beau. Très.

Mais ça c'est gâté dès qu'il arrive en famille. Ce qui est quand même le corps même de la pièce, et donc du film : le retour de Louis dans sa famille. Sauf que là, entre Nathalie Baye vaguement hystérique et Léa Seydoux et Vincent Cassel qui surjouent à fond, je me suis dit "au secours, on dirait du mauvais théâtre..." Non mais vraiment... J'ai rarement vu ça... ALors j'imagine que c'est voulu mais je comprend pas l'intention. EN tout cas, oui, malaise, gros malaise. Mais pas parce que cette famille semble malsaine au possible, non non, juste parce que les acteurs jouent comme des pieds. Ça m'a rappellé à Cully il y a 2-3 ans, la pièce amateure mais avec des moyens de dingue pour la scènographie, le site internet, etc. bref pour tout sauf pour le talent des interprètes... 

LE film dure 2 bonnes heures. Je sais pas si le jeu s'est"amélioré" ou si c'Est juste qu'on s'habitue... Ça m'a moins gênée en tout cas que pendant le premier quart d'heure. Même qu'à la fin, Vincent Cassel fait Vinz de la Haine et ça lui va beaucoup mieux...



 Tout pareil, avec plus de cheveux et de larmes...

 

Bref, les 2 heures passent vite mais ce qu'il ne faut pas dire, c'est que j'ai pas aimé alors que j'aurais tant aimé aimer. Pas de bol! ET j'ai préféré Marion Cotillard aux 3 hystériques, où va le monde??? les engueulades à la franco-françaises, ça va pas aux québécois faut croire. Est-ce que ça va à quelqu'un d'ailleurs??? (sauf dans Un air de famille, bien sûr!)

 

Mais aujourd'hui, gros stress pour l'audit pour changer... Sauf que j'ai vu un spectacle de danse très chouette. 3 danseurs, dont le chorégraphe Octavio de la Roza (qui montre que le slim pour homme, sur certains, ça va quand même très bien) (mais essaie pas M. S ;-) ) (accessoirement premier danseur chez Béjart) et 2 danseuses en tenue légère et transparente. Sur du Gainsbourg. Ca se termine avec Elisa. Ca commence avec La décadanse. C'Est sensuel et plein d'humour. On en sort le coeur léger et le sourire aux lèvres. Bref, Voulez-vous danser Gainsbourg? C'est fini à Lausanne (si j'avais su (et si j'avais pas eu d'audit), j'y serais allée les 2 soirs) mais si vous avez l'occase, n'hésitez pas! J'ai adoré aussi le petit discours de remerciement à la fin avec un truc du genre "Merci d'être là, on aurait pas été ausi bons sans vous". Sympa et chouette d'un bout à l'autre. Mais trop court, une petite heure légère et virevoltante.


Sur ce, je vais manger mes filets de perche maison. Peut-être que je vous parlerai de Meezy les prochains jours tiens. Quand j'aurais testé ma tarte épinards-tofu. Enfin, je promet rien, on a vu combien j'étais constante ici ;-) Bref, maintenant je vais déstresser (hahaha la bonne blague) en regardant Luke Cage (et ses pectoraux) en action, dans un tout autre genre!


Bonne semaine d'audit à tous (ou pas) (plutôt pas)!

mardi, 17 mars 2015

Constellation Cendrillon

Quand on me demandait ce que j'allais voir samedi, j'étais bien embêtée. Je me rappelais du truc en 2 mots et de Cendrillon mais pas DU TOUT du premier mot...

En fait, va savoir pourquoi, dans ma tête, le premier titre qui venait, c'est "Piège Cendrillon". C'était limite prémonitoire. Petite dédicace au passage à ce "grand génie" qui voit l'avenir et cherche à comprendre les ondes à 90° (don't ask).

Bref, au Pulloff samedi. Ça commence bizarrement : on te prévient que tu seras peut-être pas assise à coté des gens avec qui t'es venu car on te donne un numéro de siège, chose inédite au Pulloff. Aléatoire le numéro. Enfin, faut voir le numéro! Le mien c'est HD 221356. Je l'ai pas appris par coeur hein, même si je em souvenais du 22 et du 6 final, j'ai juste retrouvé mon ticket avec des étoiles dessus. Tiens, je me dis, ça sent la constellation (remarquable car à ce stade j'avais bien intégré le premier mot du titre, wouhou!). J'aurais préféré Andromède, ça a plus de gueule mais bon, va pour HD 221356 (de tête cette fois). Du coup, je dis adieu à M qui elle a une NGC je sais plus quoi et se retrouve au 2ème rang alors que je suis avec les cancres presque tout en haut (Au Pulloff ya 6 rangées de sièges en même temps).

Pendant que les gens se place, une musique douce plane et un écran géant nous dit de respirer. Cool, relax. Les lumières commencent à décliner quand l'écran (personnage à part entière) nous dit qu,ils se sont gourrés et qu'on peut s'assoir où on veut. Sympa de le dire quand tout le monde est placé et que ça va débuter. Du coup, personne ne bouge.

Et vas-y pour une heure 30 de psychothérapie. Vous connaissez les constellations familiales? Non, moi non plus. Mais ça c'était avant! En gros, c'est un jeu de rôle avec des constellants, ie. des gens, qui représentent des individus ou des choses comme l'amour et la colère. Ils évoluent dans la constellation les uns par rapport aux autres, comme les étoiles (wooow). Et ceci est censé aider à résoudre des situations familiales compliquées... Pas trop compris comment cela dit.

Bref, dans le cas qui nous intéresse (oui enfin bon), c'est la situation familiale compliquée de Cendrillon. Moderne, finalement, avec sa famille recomposée. Assez courant dans les contes de fées d'ailleurs. Avec ses soeurs, sa belle-doche, son papa, le prince, le roi, ainsi que l'amour et la colère. Ah oui, et une courge aussi, version européenne de la citrouille de disney? Et une pauvre petite souris, une vraie, probablement destinée à devenir valet de pied, mais qui pourrait bien finir autrement... Ah oui et une comédienne (à qui on avait promis de longs monologues), présentée comme telle, qui fait Cendrillon mais aussi la groupie, pas du pianiste mais du maître de cérémonie, genre de monsieur Glad (référence québécoise seulement? Les sacs poubelle Glad, les plus costauds du marché que tu peux même les sortir tout de blanc vêtu) avec son costume blanc et ses cheveux plus blonds platine que Marilyne (ou alors blancs). On va l'appeler MC.

C'est MC qui appelle les constellant adaptés, leur assigne à leur insu ou pas un rôle, leur demande comment ils se sentent etc. Cendrillon semble adepte du bonhomme et de la méthode, se montrant très zélée tout en étant un peu ostracisée par les autres (d'où les problèmes familiaux?).

Bref donc une heure et demi de constellations diverses qui devraient faire progresser les choses (oui, en effet, on passe d'un mode "farce" (qui faisait rigoler les 2 mômes de l'audience (quelle idée de faire voir ce genre de spectacle à des enfants de cet âge. J'imagine la future constellation familiale qui se cristallisera autour d'une soirée traumatisante au théâtre en 2015)) à un truc plus angoissant, avec voix de psychopathe et messages angoissants à l'écran (toujours lui)...

Tout ca vers une conclusion... peu conclusive en fait. Je m'en rappelle pas bien même pas 3 jours après! Ah si, on en revient au conte même...

Bref, prémisse intéressante mais je suis pas convaincue. Cela dit, ça dure une heure 30 mais je peux pas dire que je me suis vraiment ennuyée non plus. Conclusion après un "Voyages au bout de la nuit" au 2.21 en 2014 très très (trèèèèèès) éprouvant, quand on te permet pas de t'assoir où tu veux au Pulloff et qu'on met trop en scène l'entrée des spectateurs : fuyez! (bon, par contre, je pense pas qu'on rembourse à ce stade, alors tu peux aussi tenter et prendre ton mal en patience stoïquement en espérant ;-) )