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dimanche, 09 octobre 2016

Ce qu'il ne faut pas dire... (*)

( (*) Titre d'un film québécois dont M. S m'a parlé en trouvant que l'héroïne me ressemblait. Ce que j'avais pas forcément bien pris, n'ayant pas vu le film mais ayant lu les critiques du coup. Ce qu'il ne faut pas dire à M. S, c'est "sauna" par contre ;-) oui oui, inside joke inside quoi (ça me met en joie, que demande le peuple) )

 

En cette veille de 2ème semaine d'audit (et ce sera la pire à ne pas en douter), les dimanche me stressent. Juste parce que ce sont des dimanche. Cest bête. Du coup, je rumine depuis 8 jours mon sujet et j'arrive pas à l'écrire. C'Est encore plus bête!

Bref...

Juste la fin du monde, de Xavier Dolan.

Vous vous souvenez peut-être, Cannes, les critiques, les larmes de Xavier, les méchantes critiques étatsuniennes, tout ça, tout ça? Depuis le mois de mai, je piaffais d'impatience. Et là, c'est fait depuis 8 jours... et euh ben... je suis pas totalement en désaccord avec les méchantes critiques étatsuniennes. CE qui me met dans tous mes états. Non mais, Trump quoi! Bon, c'est encore Obama, ça va.

Remise dans le contexte (qui ne dira pas grand chose aux non montréalais)

Montréal, 2002. Je dirais même plus, l'Espace Go, cette salle géniale où j'ai vu tant de chouettes trucs. Le roi se meurt, pour la 2ème fois. Oreste, the reality show. Les règles du savoir vivre dans la société moderne (avec la brillantissime ANdrée Lachapelle) (suivie du pas terriblissime Music Hall, où tout le monde partait mais où nous étions restés, warriors jusqu'au bout!). Et... Juste la fin du monde. Les 3 dans la même saison! Les 3 mis en scène par Serge Denoncourt. 3 moments grandioses, chacun dans leur genre.

Juste la fin du monde, je me suviens, c'était le soir où les comédiens viennent rencontrer leur public. Et je suis restée sans voix devant Luc Picard, génial dans le rôle d'Antoine. Et surtout devant Anne Dorval, magnifique en Catherine. J'avais envie de lui dire plein de trucs mais rien n'était sorti. En mode poisson rouge. Je sais même pas si j'ai réussi à vraiment dire "j'ai adoré". L'Auditeur que j'ai un peu malmené la semaine dernière ne m'aurait pas reconnue tant je suis sûre qu'il aurait adoré me voir en mode muet, histoire de ne pas démonter publiquement ses arguments fallacieux.

Et oui, pour moi, Anne Dorval, c'est d'abord Chambres en ville (no comment!!) mais ensuite plein de pièces où elle était toujours sublime. Elle ne dira peut-être pas grand chose aux non québécois, à part ceux qui ont vu 2 films de Dolan. Le premier, J'ai tué ma mère, que j'ai vu et aimé à Lausanne même si j'en avais déjà tant entendu parler à Montréal. Et Mommy, que j'ai vu et adoré à Montréal avec ma mommy à moi (que j'ai moins malmenée que dans le film quand même).

Bref, j'avais adoré Juste la fin du monde et quand j'ai entendu dire qu'Anne Dorval avait mis le petit Dolan sur la piste, je me suis dit "génial" vu que jusqu'ici j'avais adoré tous les Dolan. Sauf Les amours imaginaires et Laurence anyways. Mais seulement parce que je les ai pas vus encore, sûrement. Ah la la, Tom à la ferme! Et Mommy... encore des frissons en repensant à une des scènes finales...


 Bref, j'avais de l'espoir...

Et ce, malgré la controverse cannoise... Je suis naïve des fois (M. S le confirmera)! MAis j'avais envie d'aimer Juste la fin du monde!

J'y croyais dur comme fer jusqu'au... 1er octobre 2016!

Sans compter la stupidité de l'achat de places réservées au Pathé Galeries. Donc maintenant tout le monde veut être assis à sa place à lui... ET quand tu arrives en retard, est-ce qu'on fera se lever toute une rangée, voire se déplacer un malotrus qui se serait accaparé notre bien le plus précieux du moment, c'est à dire notre place réservée à nous pour ces 2 heures. ENfin moins vu qu'on est en retard! Bref, idée débile à mon avis... Et j'allais reparler de M. S au cinéma mais non, je vais m'abstenir ;-)

Donc finalement, évincée de la place H4 alors que j'étais en H8, assise pas à ma place, I1 (je suis une rebelle!), j'attendais pleine d'espoir.

Ca a plutôt bien commencé avec Gaspard Ulliel en Louis. Totalement ça. Mieux que Serge Denoncourt à l'époque. Et franchement très très beau à regarder... Pas la première que je le trouve mais les gros plans abondants forcent l'admiration. Même M. S a l'air d'un pichou à coté de lui ;-) Bon et pas que beau. Totalement dans le personnage. Contemplatif, nostalgique, inquiet, triste. Et beau. Très.

Mais ça c'est gâté dès qu'il arrive en famille. Ce qui est quand même le corps même de la pièce, et donc du film : le retour de Louis dans sa famille. Sauf que là, entre Nathalie Baye vaguement hystérique et Léa Seydoux et Vincent Cassel qui surjouent à fond, je me suis dit "au secours, on dirait du mauvais théâtre..." Non mais vraiment... J'ai rarement vu ça... ALors j'imagine que c'est voulu mais je comprend pas l'intention. EN tout cas, oui, malaise, gros malaise. Mais pas parce que cette famille semble malsaine au possible, non non, juste parce que les acteurs jouent comme des pieds. Ça m'a rappellé à Cully il y a 2-3 ans, la pièce amateure mais avec des moyens de dingue pour la scènographie, le site internet, etc. bref pour tout sauf pour le talent des interprètes... 

LE film dure 2 bonnes heures. Je sais pas si le jeu s'est"amélioré" ou si c'Est juste qu'on s'habitue... Ça m'a moins gênée en tout cas que pendant le premier quart d'heure. Même qu'à la fin, Vincent Cassel fait Vinz de la Haine et ça lui va beaucoup mieux...



 Tout pareil, avec plus de cheveux et de larmes...

 

Bref, les 2 heures passent vite mais ce qu'il ne faut pas dire, c'est que j'ai pas aimé alors que j'aurais tant aimé aimer. Pas de bol! ET j'ai préféré Marion Cotillard aux 3 hystériques, où va le monde??? les engueulades à la franco-françaises, ça va pas aux québécois faut croire. Est-ce que ça va à quelqu'un d'ailleurs??? (sauf dans Un air de famille, bien sûr!)

 

Mais aujourd'hui, gros stress pour l'audit pour changer... Sauf que j'ai vu un spectacle de danse très chouette. 3 danseurs, dont le chorégraphe Octavio de la Roza (qui montre que le slim pour homme, sur certains, ça va quand même très bien) (mais essaie pas M. S ;-) ) (accessoirement premier danseur chez Béjart) et 2 danseuses en tenue légère et transparente. Sur du Gainsbourg. Ca se termine avec Elisa. Ca commence avec La décadanse. C'Est sensuel et plein d'humour. On en sort le coeur léger et le sourire aux lèvres. Bref, Voulez-vous danser Gainsbourg? C'est fini à Lausanne (si j'avais su (et si j'avais pas eu d'audit), j'y serais allée les 2 soirs) mais si vous avez l'occase, n'hésitez pas! J'ai adoré aussi le petit discours de remerciement à la fin avec un truc du genre "Merci d'être là, on aurait pas été ausi bons sans vous". Sympa et chouette d'un bout à l'autre. Mais trop court, une petite heure légère et virevoltante.


Sur ce, je vais manger mes filets de perche maison. Peut-être que je vous parlerai de Meezy les prochains jours tiens. Quand j'aurais testé ma tarte épinards-tofu. Enfin, je promet rien, on a vu combien j'étais constante ici ;-) Bref, maintenant je vais déstresser (hahaha la bonne blague) en regardant Luke Cage (et ses pectoraux) en action, dans un tout autre genre!


Bonne semaine d'audit à tous (ou pas) (plutôt pas)!